La rencontre avec les DSF s’est faite en 2015 lors d’un échange avec la Cie Les Mutin, de Grenoble, dont je faisais alors partie. J’étais à cette époque en lycée spécialité danse, où j’ai pu développer tant le côté pratique de la danse contemporaine que le côté théorique, avec des cours d’histoire de la danse qui ont nourri ma réflexion sur cet art. Lors de ces scènes partagées que nous avons faite entre nos deux groupes, j’ai été touchée par la dimension humaine qui se dégageait de DSF, à travers leur pièce, leur projet Passerelles et le collectif lui même. Intégrer le groupe en septembre 2017 était alors une grande joie.
Je suis cette année en formation professionnelle de danse contemporaine au CFDd d’Oullins et en L1 d’éducation, socialisation et langage à Lyon 2, et faire partie de DSF me permet de danser, de créer et de penser autrement, dans une simplicité et un partage réel avec un collectif soudé. Le fait de créer ensemble nous permet d’échanger et de nous construire à la fois en tant qu’individu que groupe : je propose et partage mon bagage de danse contemporaine pendant que d’autres me nourrissent et m’enrichissent en vocabulaire hip-hop, tout ça dans une ambiance conviviale et familiale qui réchauffe tant le corps que le cœur !
Enfin, mes ambitions professionnelles se retrouvent dans celles de DSF : partager humainement et réunir différentes populations par le mouvement. Je souhaite profondément développer le côté social qui se dégage de la danse, et c’est pertinemment ce que fais DSF.