J’ai été active très tôt dans le monde associatif que ce soit dans le domaine culturel, éducatif ou humanitaire. Attirée depuis toujours par toutes formes de moyens d’expression artistique, l’association Danser Sans Frontières a été mon premier pas vers la danse contemporaine. Même si j’aimais danser pour le plaisir, j’ai commencé à m’y mettre vraiment en 2014. J’ai pris des cours de salsa dans mon école et je pratique des danses traditionnelles dans des associations comoriennes de Lyon.
J’ai aussi fait des initiations dans des styles de danses très différents (afro, hip-hop, dancehall, bachata, bollywood) mais celui qui me parle le plus reste la danse africaine. J’aime l’énergie et le rythme qu’elle dégage.

J’ai découvert le groupe Danser Sans Frontière avant la danse contemporaine. Nous avons tous un parcours et un rapport à la danse différent. C’est un groupe très hétéroclite qui réussit à créer autour de valeurs communes de respect et de tolérance. Nos différences, c’est ce qui nous unit et c’est ce que la danse contemporaine nous permet d’exprimer. C’est une danse qui est assez libre pour permettre de s’exprimer à sa manière. C’est cette cohésion que nous partageons et qui se ressent sur scène.

Plus qu’un simple loisir, j’y ai fait l’expérience du partage, de la découverte et de rencontres artistiques et humaines toujours plus enrichissantes les unes des autres. J’ai intégré ce projet avec pour objectif d’en apprendre plus sur un style de danse et j’y ai découvert une unité dans la diversité.

Les danseurs, les personnes qui nous suivent et nous soutiennent nous apportent énormément et permettent à ce magnifique message de partage de continuer à convaincre et unir autour de lui.