C’est à l’âge de 16 ans que j’ai débuté la danse, je me suis d’abord orientée vers le hip-hop puis très vite j’ai choisi de m’ouvrir à d’autres types de danses, tels que le Street jazz et la Dance hall. C’est seulement en 2014 que j’ai réellement découvert la danse contemporaine grâce au groupe Danser Sans Frontières. Je me suis mise à admirer cette fluidité et cette grâce qui émergeaient de cet univers qui m’était inconnu.

Mes débuts à DSF se sont fait lors de Passerelles 1, actuellement en 1re année de master Communication digital, mon rôle était de capturer tous les moments importants par la photo et la vidéo, dans le cadre du premier film documentaire réalisé par Alain Eskenazi sur ce projet Passerelles. C’était pour moi l’opportunité d’allier mes études en communication et la danse afin de suivre un sujet qui me passionne.

J’ai pu avoir un regard extérieur sur la rencontre de deux groupes divergeant durant laquelle j’ai immédiatement vu naître les liens et les affinités.

Je suis passionnée par les danses urbaines et contemporaines, deux univers pourtant très différents mais tellement complémentaires. Cette rencontre entre force et légèreté m’impressionne et je prends un réel plaisir à lier ces deux disciplines. Aujourd’hui, ma vision de la danse est différente, elle a évolué. M’évader et me sentir unique grâce à la danse m’aide à m’enrichir davantage de jour en jour, et partager cette expérience avec un groupe solidaire est encore plus bénéfique.

En plus d’être une nouvelle expérience artistique, Danser Sans Frontières est une expérience humaine vraiment enrichissante. Au-delà des cultures, nous avons eu l’opportunité de rencontrer des personnes formidables et de nouer des liens extraordinaires. Elles ont pris une place très importante dans notre quotidien, nous sommes devenus une famille aux origines, couleurs et croyances différentes.